L’évangéliste met dans la bouche du lépreux le nom « seigneur ». Celui-ci reconnaît donc que Jésus est son maître, qu’il est plus grand, plus important que lui. Il s’abaisse et demande : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier » (V2).
Nous voyons comment le lépreux entre en relation de liberté avec Jésus. Il ne veut pas l’obliger.
A cette époque, les lépreux sont exclus de la communauté des humains et des croyants. Les « toucher » contamine, rend impur. Ce faisant, Jésus risque lui-même l’exclusion.
Il y a semble-t-il, une différence entre la foule qui suit Jésus, qui s’émerveille de ce qu’il dit, de ce qu’il fait, et le lépreux qui lui, fait une démarche très personnelle. Il désire profondément avoir une relation d’humain à humain et commence par une attitude d’humilité, de pauvre ; elle deviendra celle d’un disciple et sera témoignage pour la foule comme pour nous aujourd’hui.
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