Au cœur de la foule, l’enthousiasme est palpable mais contrasté. Un scribe s’approche et s’offre de suivre Jésus (v19). Un de ses disciples demande de pouvoir enterrer son Père ; donc de le suivre, mais dans un moment (v21).
Au premier, Jésus semble adresser une rebuffade (v20) : « me suivre ? Fort bien, mais sache qu’il n’y aura pas d’abris, pas d’installation possible » ; une vie d’errance, une vie sans repos. Au second, Jésus semble, au contraire, le presser : « Suis-moi », maintenant !
A l’un comme à l’autre, c’est le même appel qui retentit : « Choisis la vie ! mets-toi en route !» La vie est mouvement, changement, dépouillement.
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