Jésus pardonne et relève un homme de sa paralysie. La foule s’émerveille non seulement du pouvoir de Jésus, mais aussi de l’autorité donnée par Dieu aux hommes : ils rendirent gloire à Dieu qui a donné une telle autorité aux hommes. Le pouvoir de relever, de délier, de pardonner n’est donc pas réservé au Père et au Fils ! N’oublions pas que Jésus nous appelle à pardonner soixante-dix-fois sept fois ! La tâche peut nous sembler hors d’atteinte …
Et pourtant ce pouvoir nous est réellement donné. Il commence par une parole de bénédiction, par une parole qui veut la vie pour l’autre : confiance mon fils, tes péchés sont pardonnés. Et un peu plus loin : Lève-toi …
Cette parole a le pouvoir de relever le paralysé mais aussi de toucher la foule qui, à son tour, prononce une parole d’action de grâce. La bénédiction a un pouvoir de contagion.
En face, les scribes médisent en eux-mêmes. Ils prennent leurs propres ténèbres pour la lumière, leur défiance et leur soupçon pour la justice, et leurs propos ne peuvent conduire à la vie. Car, la lampe du corps c’est l’œil. Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera lumineux. Mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera ténébreux (Mt 6, 22-23).
Notre magnifique et difficile pouvoir de pardonner, ne commence-t-il pas simplement là : dans un regard bienveillant et lumineux, dans une parole de bienveillance et de bénédiction ? Aidons-nous à bénir, à bien dire, à dire le bien … car telle est notre vocation.
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