INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR
Au cœur de ce récit, la problématique est posée clairement par Jésus lui-même : « qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? » (v.5). Un homme (le Christ, en l’occurrence) peut-il interférer sur ce qui se voit et sur ce qui ne ce voit pas ? sur ce qui est de la chair et sur ce qui est de l’esprit ? Sur ce qui relève d’un charisme humain et sur ce qui de l’ordre de l’action divine ?
La réponse, en acte, de Jésus guérit “tout l’homme”. Touché par la parole qui le délivre et la puissance qui le relève, le paralysé se retrouve restauré d’âme et de corps, pardonné de ses péchés et guéri de sa maladie, en un mot SAUVÉ.
L’identité de Jésus est révélée, il est le Dieu des profondeurs, Celui qui scrute les abîmes de l’homme et le sauve de la mort et des Enfers. Il voit ce que que l’œil humain ne peut pas voir, et ce que l’oreille humaine ne peut pas entendre. Jésus scrute le fond de toutes choses, il sait ce qu’il y a dans l’homme et il connaît ce qu’il y a en Dieu. Alors que les scribes récalcitrants, incapables de foi et d’émerveillement, restent fermés et accusateurs : « Celui-là blasphème » (v.3) ; Jésus connaît leurs pensées (v.4), il dit et agit comme Dieu en sa puissance créatrice et salvatrice.
Jésus se donne à notre contemplation, non pas comme un homme guidé par l’esprit du monde, mais comme Celui habité par l’Esprit qui vient de Dieu. Sa sagesse dépasse la sagesse humaine puisqu’elle est de l’ordre des réalités spirituelles. Il y a ceux qui accueillent ce qui vient de Dieu et de son Esprit, et qui reconnaissent que ce Jésus vient d’en-haut. C’est pourquoi ils s’émerveillent, et remplis de crainte, rendent gloire à Dieu (v.8). Devenons à leur suite, des êtres de louange et de reconnaissance pour les bienfaits du Seigneur.
« Alléluia ! Louez Dieu dans son temple saint, louez-le au ciel de sa puissance ; louez-le pour ses actions éclatantes, louez-le selon sa grandeur ! Et que tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia ! » (Ps 150,1.10).
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