Les disciples de Jean le Baptiste posent une question à Jésus sur le jeûne dont il semble dispenser ses disciples. Jésus leur répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’époux est avec eux ? » Jean-Baptiste rend lui-même témoignage à Jésus en disant : « Qui a l’épouse est l’époux, mais l’ami de l’époux qui se tient là et qui l’entend, est ravi de joie à la voix de l’époux, telle est ma joie et elle est complète » (Jn 3, 29). Ce n’est plus le temps de la repentance, du deuil pour revenir à Dieu. C’est Dieu qui, en Jésus entré dans notre humanité, s’approche de son peuple et c’est jour de noce, de joie, de plénitude de joie ! Cependant Jésus veut creuser en l’homme une autre faim : « Travaillez, non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, car c’est lui que le père, Dieu, a marqué de son sceau » ( Jn 6, 27).
« Mais des jours viendront où l’Epoux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. » Durant ce temps de carême que notre jeûne creuse en nous la faim de la Parole de Dieu et qu’avec Jean-Baptiste nous soyons ravis de joie à la voix de l’Epoux !