Une comparaison s’établit entre les Pharisiens, les disciples de Jean et ceux de Jésus : certains font, d’autres pas ; qui a tort ? qui a raison ? (v 14). Jésus déplace la comparaison des personnes au temps : temps du deuil, temps des noces ; selon le temps, l’agir est différent (v15). « Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel » (Qo 3,1). Il s’agit de discerner le moment présent.
Suivent deux petites paraboles (v16-17) où s’opposent le vieux et le neuf, qui viennent souligner la nécessité de marquer des ruptures, afin de voir autrement, de faire autrement.
Le jeûne ne se vit pas pour lui-même mais pour laisser un espace libre. De la même façon nous pouvons laisser dans nos vies des espaces de silence (libre de tout discours), des espaces de non-savoir (libre de tout savoir), des espaces de non-activités (libre de tout-faire) ; des espaces où accueillir l’Epoux qui vient.
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