Matthieu déploie le moins ce récit. Il choisit son l’essentiel. Marc et Luc sont plus généreux en détails.
Tout semble se vivre en accéléré. A l’appel d’un père qui vient de perdre sa fille, Jésus est sommé d’agir vite. Il s’exécute car la mort demande une réponse immédiate. Il va et il relèvera.
En chemin, une femme lui demande aide. A vrai dire, elle se saisit de sa force, par derrière, sans cri ni bruit, comme pour ne pas déranger, mais avec une inébranlable confiance, une folle espérance. Juste toucher quelque chose de lui. Cela suffit pour que Jésus se retourne, la voit et lui dise que c’est sa foi qui l’a sauvée. Tout ce précipité d’intention, d’actions et de salut en un instant de grâce et de rencontre, et la parole étonnante de Jésus : ma fille, ta foi ta sauvée ! Et il en fut ainsi, à l’heure même nous dit Matthieu.
Quelle est grande la puissance de la foi, l’audace d’une pauvre, l’empressement d’un parent dés enfanté ou le cri de celui qui se tourne vers le Dieu qui ne peut que sauver !
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