Des anonymes s’approchent de Jésus, ouvertement ou en catimini. Ils ont confiance en lui, alors que le réel semble dire qu’il n’y a plus d’espérance.
« Ma fille est morte » (v18), littéralement, elle est à la fin. Le contraire de la mort n’est pas la vie mais la naissance. Mort et naissance sont des passages. Jésus « entra prit la main de la fillette et celle-ci se dressa » ; c’est comme si Jésus, en lui prenant la main, lui transmettait la force, l’aider à faire le passage.
Une femme vient, par derrière, toucher son vêtement. Dans la Bible, le vêtement symbolise la personne même. En étant touché, Jésus se retourne et lui fait face, invitant la femme à faire face à partir de sa foi : croire en la présence agissante de Dieu, ici et maintenant, c’est recueillir en soi cette capacité à traverser ce qui tue, ce qui fait obstacle.
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