« Aie confiance mon enfant, tes péchés sont remis ». (v2)
Jésus agit avec une autorité particulière et unique en guérissant les malades. Il ne fait pas comme les prophètes, en accordant seulement la guérison du corps, mais Il va beaucoup plus loin en accordant la guérison de l’être aussi. Seul Dieu peut agir ainsi, et les autorités religieuses le savent très bien. Ne croyant pas en Jésus, ils le traitent de blasphémateur, qui ose usurper les droits de Dieu.
En allant plus loin que la santé physique, Jésus remet les péchés, rétablissant ainsi la relation entre l’homme avec Dieu, l’autre et lui-même. La santé spirituelle est d’une extrême importance pour lui. C’est ainsi qu’il accorde, à l’aveugle, non seulement la lumière des yeux mais celle du cœur. Les adversaires du Christ, quoique jouissant d’une santé physique, leur manque l’essentiel, la santé de l’être. Leur orgueil est tel qu’ils refusent de croire, ils ne voient pas leur maladie spirituelle, se plaçant plus haut que les autres, les simples qu’ils traitent d’ignorants. Jésus les exhorte : « vous dites : nous voyons. Votre péché demeure » (Jn 9. 41).
« Prends ton lit et va-t’en chez toi ». Le paralytique, guéri grâce à la foi de ses amis, est devenu à son tour témoin de Celui qui lui a accordé la santé du corps et de l’être, à commencer par sa propre maison.
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