Puisque nous prions… « Lorsque vous priez… »
Nous prions sans cesse au gré de nos attentes, de nos soucis, souvent à l’insu de notre conscience car la prière épouse à s’y méprendre le désir profond qui vit en nous et sans lequel la vie elle-même devient déserteur. Prière souvent maladroite, bavarde, trop pleine de nos défaillances non reconnues qui grèvent notre béatitude du cœur pauvre et pur. La prière est finalement ‘le fond de toute parole car celui qui parle, même pour dire la météo, même pour insulter, appelle encore et demande : s’il te plaît, écoute moi…’ Et Jésus nous dit comment ajuster cette prière, la laisser être purifiée de toutes les scories de nos lâchetés. C’est simple et ‘efficace’ . Il suffit d’essayer et d’essayer encore sans se lasser. « Lorsque vous priez, dites : Notre Père… », Père, mon Père, ‘votre Père’… L’expérience vécue de la paternité a pu être douloureuse et l’image que nous en avons peut être écornée, abîmée, et parfois pire encore. Elle se restaure dans la prière même que Jésus fait en nous et que nous faisons à sa suite. Et le pardon sera au cœur, sera le cœur. Il nous guérira.
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