« Or je vous le dis, il y a ici plus grand que le temple. Si vous aviez compris ce que signifie : je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. » (v 7-8)

Jésus est venu nous libérer de la lettre et nous redonner l’esprit, le cœur de la loi, le sens profond et vivifiant des Écritures. Quel dommage et quelle ignorance de retomber dans le légalisme et les limites humaines qui font de la Parole un fardeau, une entrave, plutôt qu’une voie, une échelle qui conduit au Ciel.

Notre Seigneur est un Dieu libérateur, et je crois que ce qui nous libère du piège de la lettre, c’est la sagesse de la Miséricorde. Avoir un cœur miséricordieux avec soi et les autres, donne la capacité de voir clair dans les circonstances et les événements, d’ajuster ses paroles et ses attitudes à celles du Christ.

Notre monde a tant besoin de témoins de la Miséricorde Divine, et non des juges insensés, qui se croient saints car ils appliquent à la lettre les exigences d’une Parole dépourvue de l’Esprit.