« Bon »
Qui est-il ce « quelqu’un » qui « court et se jette à genoux devant le bon Maître » ? Ce « quelqu’un » a observé ce qui plaît à Dieu et « Jésus le regarde et se prend à l’aimer » :
Une seule chose te manque
Quitter tous ses biens, les donner aux pauvres !
« Qui peut être sauvé ? »
Comme c’est difficile ! dit Jésus. N’est-ce pas, en effet, l’agir de Dieu lui-même ? Le seul bon ? L’agir de Jésus, « Lui qui était de condition divine ne retint pas le rang qui l’égalait à Dieu » Ph 2 Le seul bon a quitté sa condition de Dieu en devenant un homme parmi les hommes pour que sa bonté revête les traits d’un visage humain.
Une bonté, un amour qui nous dépasse et nous entraîne dans un divin possible.
Le Père courant au-devant du prodigue, Jésus à genoux lui aussi, à nos pieds, suppliant de nous laisser laver, pardonner, aimer.
Tout quitter, se quitter soi-même, se recevoir du Seul Bon en tout ce que nous sommes, tout ce que nous faisons, dans les plus petites choses comme dans les plus grandes.
A Dieu, tout est possible !