Le même Évangile, chez Marc, au style concret et abrupt, nous apprend l’état d’esprit de la parenté de Jésus. La parole de Jésus attire et captive, les foules affluent pour écouter le Maître. Les parents de Jésus s’interrogent. « A cette nouvelle, les gens de sa parenté vinrent pour s’emparer de lui. Car ils disaient : « Il a perdu la tête. » Mc 3,21 Incompréhension, fermeture, rejet. Y compris des plus proches, de ceux qui l’ont vu grandir parmi eux. « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Lc 4,22 Mystère de l’enfouissement du Verbe de Dieu qui a pris chair d’une femme, Marie, dont le Oui au dessein de Dieu inaugure une Création nouvelle. Dieu se fait homme. « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé. » Jn 1,18
Ce mystère inouï – trop grand pour le langage humain – se révèle aux petits, ceux qui se tiennent proches, dans la compagnie du Seigneur, à l’écoute de sa Parole, vivante et agissante dans l’Esprit.
Quittons le « dehors » de nos interprétations, traversons les apparences et entrons dans la confiance en la Présence de Celui qui se livre à nous.
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