Jour de Noël :

Il y a des gris, une luminance, et des transparences.
Le carré de lumière est comme une fenêtre ouverte sur un mystère et qui nous invite à pénétrer dans l’ombreux de notre cœur.
Il va falloir chercher derrière l’apparence de la pauvre mangeoire.
L’obscur laisse poindre la lumière.
La nuit de Noël, c’est la plus longue des nuits.
La nuit de Noël, c’est la fatigue et le silence de Marie.
C’est aussi le sommeil du veilleur.
Ce sont les pas feutrés des bergers craintifs enveloppés de la lumière de l’ange : « Ne craignez pas. […] Aujourd’hui vous est né un Sauveur, […] c’est le Christ, le Seigneur. » (Lc 2,9).

Il y a des gris, des éclairs de lumière ocre, et du rouge de fête.
L’annonce de la naissance déborde la nuit, l’éclaire, la colore du sang de l’alliance. « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1,14). Il y a du chant de victoire contenu dans ce cri-là … « Et nous avons vu sa gloire ».
Nous voici associés au chant « de la troupe céleste innombrable » (Lc 2,13b) et à la joie des bergers qui « glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu. » (Lc 2,20).

Réjouissons-nous car le temps est à la vraie joie et à l’exultation, nous sommes devenus, en sa venue, « la joie de notre Dieu » ! (Is 62,5).

Alléluia ! Bonnes fêtes de Noël,