La solidarité n’est pas un vain mot.
Au vue des événements qui frappent notre pays, ceux de l’Europe et du monde, c’est de la solidarité rencontrée qui me fait écrire.
Ces hommes et ces femmes ayant subi de lourdes pertes rencontrent voisins, collègues, amis, gens de passage et personnes venues de régions éloignées de la leur pour leur prêter main forte, leur ouvrant la porte de leur maison, apportant soutien et aide matérielle.
Ces hommes et ces femmes en exil rencontrent au cours de leur marche vers un pays en paix des personnes toujours prêtes à leur donner la main pour avancer, se reposer, se remettre en marche.
Je suis émerveillée de cette aide fraternelle jaillie de toute part, venant de personnes ne se connaissant pas, mais ne peuvent que se montrer solidaires de celui et celle qui a tout perdu. Ce mouvement de solidarité montre combien notre humanité profonde est prise aux entrailles et ne peut que se lever pour aller au devant de ceux qui sont dans le besoin.
Sur ces chemins d’exil différents pour chacun, chemins de pertes, chemin d’abandon, ces mains tendues sont une bouffée d’air frais, une force jaillie de toute part qui entraîne à se relever, à repartir, à reconstruire, à aller de l’avant.
Et si nous laissions nos revendications de côté pour soulager et soutenir aussi ceux et celles qui ont tout perdu nous nous ferions proches d’eux par notre travail ?
Sr Dominique Raymond
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