Mercredi 8 mars, l’église Saint-Pierre de Caen a ouvert grand ses portes pour une rencontre intimiste autour d’un jeune caennais de 29 ans, auteur compositeur et interprète de musique urbaine. Pour nous remercier d’être venu tourner le clip Jour J dans notre église, Barlem B. s’est prêté avec simplicité et enthousiasme à une présentation à la communauté catholique curieuse de découvrir cet artiste (qui ne va pas à la messe !) mais aussi à ses amis et collaborateurs pas forcément habitués à fréquenter les églises…

Durant cette soirée, Saint-Pierre ouvrait grand ses portes et faisait un pont en accueillant une assemblée hétéroclite venue pour voir son travail et écouter sa musique.

Barlem B. refuse toute étiquette qui l’enfermerait dans un genre musical car sa musique est ouverte à tous, touche tous les cœurs, parce que la vérité de ses chansons et des traversées qu’elle raconte parlent de nos propres histoires : « On ne peut pas oublier / Ce qui nous a fait saigner / Mais les cicatrices sont aussi la trace / De tous les maux qu’on a soignés ». Sa chanson parle d’un déclic intérieur, d’un commencement de vie où la personne tire de ses défaites passées la force d’un élan : « Si demain tout commence / Dis moi qu’est ce qui m’arrête ».

C’est sur la portée universelle d’une chanson pour tous, que Barlem a insisté, donc forcément hors confession qui pourrait être clivante. Lui, il rassemble. Notre dénominateur commun est notre vie, notre incarnation, notre histoire singulière. Mais, il ne cache pas que ses créations sont empruntes de spiritualité, de cet invisible (ou imaginaire) qui prend en lui toute les questions existentielles qui nous dépassent.

Après s’être livré à un jeu de questions-réponses portant sur son identité artistique, son parcours et ses influences musicales, Barlem a laissé le public se saisir de son texte et de ses mots, lui permettant ainsi de recevoir des réactions brutes et des ressentis, ce qui ne manqua pas de questionner l’artiste ! Puis, nous avons eu le privilège d’un concert live et acoustique de sa chanson. Ce fut dans un troisième temps, la projection du clip et un nouvel échange sur les images et les choix de mise en scène. Enthousiaste de cette collaboration transversale, Nadège Orange, a accompagné cette soirée de son expertise de valorisation du Patrimoine de la Ville de Caen en tant que Médiatrice de l’architecture et du patrimoine. Sa gratitude exprimée, aussi bien que celle de Barlem d’être accueillis et de se produire dans une église si fréquentée pour la richesse de son histoire et sa beauté, nous a donné l’envie d’offrir ce moment amical. Trouver d’autres événements de vivre ensemble et de « communion » nous est vital pour la construction d’une vraie fraternité sans cesse élargie, hors frontière…

Comme nous étions le 8 mars, jour dédié aux droits de la femme, Barlem B. a répondu au défi que nous lui avons lancé en lui demandant une chanson d’amour… et il l’a fait, quel privilège ! Nous dévoilant ainsi un morceau inédit très doux. On l’attend désormais dans les bacs !

La soirée s’est terminée par un temps de convivialité intergénérationnel autour d’un buffet et d’une tisane bien chaude afin de poursuivre l’échange entre deux univers : celui de la création musicale et celui de la foi… deux mondes côte-à-côte qui ont encore beaucoup à se dire, à s’enrichir et à se découvrir l’un de l’autre.

Un parcours à suivre !