Veillée de prière interreligieuse
Le pape François, dans son encyclique Fratelli tutti, nous invite à constituer un nous pour habiter notre maison commune afin d’en prendre soin comme de prendre soin de nous-mêmes. Il invite aussi « Les différentes religions, par leur valorisation de chaque personne humaine comme créature appelée à être fils et fille de Dieu, » d’offrir leur « contribution précieuse à la construction de la fraternité et pour la défense de la justice dans les sociétés » (Fratelli tutti n°271).
Cette année, en raison du confinement, nous n’avons pu ouvrir à tous notre veillée de prière pour la paix. Nous l’avons vécu entre nous mais ouverte sur l’interreligieux en nous appuyant sur les capsules vidéo de l’association d’In Touch du temps de Noël.Dans un premier temps nous avons visité avec nos 5 sens la maison de nos frères et sœurs boudhistes,
Dans un second temps, Chacune a construit sa contribution à la maison commune à partir de ce qu’elle avait apporté de sa propre maison et recueilli dans les maisons d’autrui en réalisant une bannière ou un cerf-volant.
Le troisième temps s’est déroulé à la chapelle à l’écoute de l’épître aux Ephésiens 2,19-22 et du partage de nos bannières ou cerfs-volants :
Rabbi où demeures-tu ?
« Ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples » (Is 56, 7)
Alors, ta demeure sera ma demeure.
Ma maison c’est le cœur de Marie où habitent tous les humains, frères et sœurs de Jésus, et enfants du Père dans le feu de l’amour.
Il nous faut creuser la terre pour rencontrer une source ; redécouvrir l’Espérance.
L’union fait la force. Comme une flamme de bonté divine peut transformer l’obscurité elle-même en Lumière. Ainsi l’unité transforme le monde en un arbre enraciné dans la terre dont les racines sont nombreuses et solides.
« Une personne dont les bonnes actions dépassent sa sagesse, est comparée à un arbre dont les branches sont peu nombreuses mais dont les racines sont nombreuses. Même si tous les vents du monde venaient à souffler, ils ne seraient pas en mesure de le faire chuter » Havot, traité des Pères Maison du Judaïsme.
Mille voix, une symphonie :
Le sentiment d’union avec les autres ne peut pas être réel si en même temps, il n’y a pas dans le cœur de la tendresse, de la compassion et la préoccupation pour les autres humains.
Une main tendue vers le ciel, une main tendue vers le frère, recevoir et donner.
« Nous, croyants, nous pensons que, sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel de la fraternité. Nous sommes convaincus que « c’est seulement avec cette conscience d’être des enfants qui ne sont pas orphelins que nous pouvons vivre en paix avec les autres » » (Fratelli tutti n°272).
Un commentaire