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>>> Aventure intérieure> Paroles humaines, Parole de Dieu > 2ème dimanche de l'Avent |
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Méditations d’Avent 2012 (année c) 2ème dimanche de l’Avent, 9 décembre 2012 : « Recevoir » L’icône de la Vierge de Tendresse est l’expression de C’est cette dynamique du don qui pousse Marie sur les chemins à la rencontre d’Élisabeth (Lc 1, 39-58). En faisant don de sa visite à sa cousine, Marie témoigne qu’elle a bien reçu le don d’être la mère du Seigneur. Présent, futur et passé s’entremêlent pour célébrer la miséricorde du Seigneur à travers les âges ; c’est en cela que son Nom est Saint. La miséricorde du Seigneur est un don qui nous tourne les uns vers les autres. Recevoir ce don, c’est entrer en contact avec la vie qui jaillit en nous. Recevoir ce don, c’est être ouvert à ce que nous recevons à chaque instant : l’existence, le temps, les rencontres, la parole qui naît en nous ou sur les lèvres d’autrui. Recevoir ce don, c’est être ouvert sans fermeture possible, sans crispation sur ce qui a été reçu, dans un laisser-aller, un consentement à ce que cela nous traverse et produise en nous quelque chose que nous ne maîtrisons pas – « En ces jours-là, Marie partit et se rendit enhâte dans la région montagneuse… » (Lc 1, 39) – et produise en l’autre quelque chose que nous ne maitrisons pas – : On ne peut donner que ce que l’on a reçu. À l’exemple de Marie, pour donner le Christ, il est nécessaire de commencer par le recevoir, le laisser habiter en nous. Devant l’icône de la Vierge du Signe, nous apprenons à accueillir, à recueillir le désir de Dieu d’habiter parmi nous. Élisabeth de la Trinité nous enseigne à être attentif à cette présence de Dieu en nous pour la porter partout autour de nous, comme de petits tabernacles ; alors recevoir et donner se fondent en un même mouvement. « Voici, la jeune fille est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu-avec-nous) » (Is 7, 14). La Vierge du Signe par son attitude d’orante, nous montre combien l’oraison est, pour nous, un chemin où apprendre à nous laisser prendre sous l’ombre du Très Haut (Lc 1, 35). C’est à travers l’oraison que le Fils prend chair dans nos vies, que nous entrons dans la joie de Dieu : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). L’humain a peur de recevoir parce qu’il a peur de reconnaître son manque, peur de ne pas contrôler la relation, peur de devoir reconnaître une autre source de don que lui-même. Nous consentons difficilement à être dépendant, car nous croyons que si nous ne pouvons pas être indépendant, nous ne pouvons être autonome et libre. Or la danse du don est nécessairement située sur l’horizon de la liberté. Il n’y a pas de don sans l’accueil du don et l’acte de donner n’est jamais séparable de la capacité de la liberté à faire du recevoir un accueillir . La Vierge du Signe, comme l’enfant Jésus, se tient les mains ouvertes, accueillante. Mettre la main sur le don, vouloir tenir et capter le don pour soi tout seul, revient à détruire le don en tant que don ; accueillir c’est refuser de posséder ce que l’on a reçu. Accueillir c’est consentir à donner ce que nous n’avons pas pour pouvoir recevoir comme don ce que l’on a et qui a toujours été nôtre (cf. la parabole du Fils prodigue) : notre être fils. Car, qu’il le veuille ou non, l’humain « est donné à lui-même. Il reçoit la vie et se reçoit lui-même d’un autre. Sa condition fondamentale est la filiation » (Vincent Laupies, Donner sans blesser). |
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